Je suis né le 15 Août 1960.

Compositeur autodidacte, enseignant-chercheur en musicologie (Lille), un temps requis par le Jazz, j’ai étudié l’informatique et ainsi travaillé à la recherche musicale de l’Ircam, avant de travailler la composition avec Brian Ferneyhough, et Klaus Huber, Tristan Murail, Luis de Pablo à l'Abbaye de Royaumont.

En composition, je tente de délimiter une clôture de la modernité, en recourant aux notions de « trajectoires morphologiques », d’induction et d’« attention ».

Mes partitions ont été interprétées par S:I,C, Françoise Rivalland, Donatienne Michel-Dansac, Garth Knox, Kammer-ensemble für Neue Musik de Berlin, Court-Circuit, 2E2M, Contrechamps…

Je suis aussi conseiller musical pour la compagnie théâtrale Le Limon et membre du

Comité de rédaction de la revue numérique Demeter (Arts contemporains).


Born on 15 August, 1960, doctor in computer science (artificial intelligence & music), currently teaching musicology  in Lille.

Formerly an autodidact composer, jazzer for a while, I studied computer sciences in order to work at Ircam, within the «musical research» team.

Then, I have studied composition under Brian Ferneyhough, and Klaus Huber, Tristan Murail, Luis de Pablo in the Abbey of Royaumont.

In my works, I attempt at circumscribing a closure of modernity, arising out of morphological trajectories submitted to inductive processes, and « consideration ».

My scores have been created by such performers as S:I,C, Françoise Rivalland, Kammer-ensemble für Neue Musik from Berlin, Donatienne Michel-Dansac, Garth Knox Court-Circuit, 2E2M, Contre-champs…

I am also musical advisor for the theater company Le Limon, and member of the writing commitee of the contemporary arts electronic review Demeter.


« En fait, la robe sans couture est en lambeaux aujourd’hui, et pour ma part […] il m’est impossible de m’établir dans une continuité d’écriture autrement que pour des instants qui se cherchent entre l’hypothèse et le rêve. Toute parole que nous formons va demeurer lacunaire, et je sais d’expérience qu’à peine tel livre terminé on va découvrir au fil des jours qu’il n’a pas dans sa profondeur de quoi répondre à telle ou à telle question que l’existence nous pose. Ce sera déjà beaucoup (ou pourrais-je dire, bien beau) si cette parole nôtre sait préserver dans ces moments-là notre exigence première, cette insatisfaction pleine de confiance, la poésie : qui fera qu’au lieu de se résigner à une langue déserte et une terre défaite on se remet à interroger le monde à travers les mots, on recommence à écrire. »

Yves Bonnefoy - Entretiens sur la poésie.

Photos : Jacques Duvergé